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Gare de La Brohinière

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La Brohinière
Image illustrative de l’article Gare de La Brohinière
Bâtiment voyageurs inauguré en 1884.
Localisation
Pays France
Commune Montauban-de-Bretagne
Lieu-dit La Brohinière
Adresse 35360 Montauban-de-Bretagne
Coordonnées géographiques 48° 12′ 49″ nord, 2° 06′ 37″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87471094
Site Internet La gare de La Brohinière, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Service TER Bretagne
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Montparnasse à Brest
La Brohinière à Dinan
Ploërmel à La Brohinière
Voies 6
Quais 4
Transit annuel 16 229 voyageurs (2016)
Altitude 79 m
Historique
Mise en service 1884
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
(Voir situation sur carte : Ille-et-Vilaine)
La Brohinière
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
La Brohinière
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
La Brohinière

La gare de La Brohinière est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Montparnasse à Brest, située au lieu-dit « La Brohinière », village de la commune de Montauban-de-Bretagne, dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

Elle est mise en service en 1884 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest.

C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Bretagne et également une gare marchandises.

Situation ferroviaire

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Établie à 79 mètres d'altitude, la gare de bifurcation de La Brohinière est située, au point kilométrique (PK) 410,579 de la ligne de Paris-Montparnasse à Brest, entre les gares de Montauban-de-Bretagne et de Quédillac[1].

Elle est également l'aboutissement au PK 74,806 de la ligne de Ploërmel à La Brohinière (partiellement rouverte au fret), après la gare de Saint-Méen, et elle était l'origine de la ligne de La Brohinière à Dinan (déclassée).

En 1858, la dernière version du parcours breton de la ligne Paris - Brest est définitivement fixée et adoptée ; la voie passe par la commune de Montauban-de-Bretagne. Le point choisi pour la gare de Montauban-de-Bretagne se trouve près de la ville. La Brohinière n'est qu'un lieu de passage de la voie. La construction des infrastructures ferroviaires, excepté les bâtiments, de la section entre Rennes et Brest sont réalisés par l'État, du fait des difficultés financières de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, concessionnaire depuis le . Il est prévu le remboursement par la compagnie, d'une somme s'élevant à 6,85 millions de francs. L'inauguration du premier tronçon, de Rennes à Guingamp, a lieu le [2].

En 1880, le lieu-dit La Brohinière est choisi pour devenir une gare de triage, notamment du fait du projet d'une transversale entre Questembert et Dinan passant par Ploërmel et La Brohinière. C'est la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest qui construit la gare et son bâtiment voyageurs, qu'elle livre au service en 1884[3].

À l'origine, la gare est justifiée du fait de la création d'un important nœud ferroviaire entre l'axe nord de Paris à Brest et la transversale de Dinan à Questembert, composée des lignes de La Brohinière à Dinan et de Ploërmel à La Brohinière de la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, prolongée vers le sud par la ligne de Questembert à Ploërmel, de la compagnie du PO, permettant la jonction, à Questembert, avec la ligne de Savenay à Landerneau, axe sud de la Bretagne. Elle était également le terminus de la ligne Carhaix – Loudéac – La Brohinière du Réseau breton[3].

En 1998, le tronçon de Mauron à La Brohinière, de la ligne de Ploërmel à La Brohinière, déclassé en voie de service est fermé[4]. Il est rouvert au trafic fret le , après la rénovation des 20,3 km de voie et la suppression de huit des vingt-deux passages à niveau. La vitesse des trains était limitée à 30 km/h[5].

Le trafic est d'environ 60 trains par jour dans les deux sens de circulation dont 17 TGV, 29 TER et 6 trains de fret. En outre, 20 trains s'arrêtent chaque jour dans cette gare. Elle est fréquentée par environ 2 000 voyageurs par semaine[6]. C'est aussi la troisième gare marchandises de la région Bretagne en 2006[7].

En mai 2013, d'importants travaux sur l'infrastructure, rendus nécessaires pour permettre le passage des trains à 180 km/h, imposent la fermeture de la ligne pendant 58 heures du samedi 18, à 0 h, au lundi 20, à 10 h. Le chantier consiste à déposer les voies sur 300 mètres, refaire l'assainissement de la plateforme, renouveler le ballast, reposer les voies, remplacer sept aiguillages, construire un passage souterrain et reconstruire les quais[8].

En 2016, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 16 229 voyageurs, ce nombre s'étant élevé à 17 976 en 2015 et à 19 651 en 2014[9].

Service des voyageurs

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Halte SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à entrée libre[10].

La Brohinière est desservie par des trains TER Bretagne de la relation Rennes – La Brohinière – Saint-Brieuc[10].

Les trains desservant cette gare sont en provenance ou à destination de Rennes du lundi au vendredi. Un seul train, le vendredi en soirée, continue en direction de Saint-Brieuc. La gare n'est pas desservie le samedi ni les dimanches et fêtes[11].

Intermodalité

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Le stationnement des véhicules est possible dans la cour près de l'ancien bâtiment voyageurs et l'entrée de la halte.

Gare marchandise

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En 2006, La Brohinière figure, avec 203 675 tonnes, à la troisième[7] place des gares bretonnes pour le trafic de marchandises après les gares de Rennes et Plestan. Ce trafic représente[7] 130 103 t déchargées et 73 572 t chargées. Il s'agit[7] pour un peu plus des trois quarts de produits venant de l'agriculture et pour près d'un quart d'automobiles.

La communauté de communes du Pays de Montauban-de-Bretagne a créé une zone industrielle à proximité de cette gare avec pour objectif de relancer le rail-route[12].

Notes et références

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  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), « [420/5] Rennes - Guimgamp », p. 154.
  2. Site Structurae, Ligne Rennes-Brest, Chronologie lire (consulté le 01/11/2009).
  3. a et b Site Topic-topos, Gare de La Brohinière lire (consulté le 31/10/2009).
  4. Clémentine Harnois (rédacteur), Regénération de lignes du réseau capillaire fret : Retour d'expériences national, Service aménagement paysages infrastructure, , 23 p. (lire en ligne [PDF]), p. 10
  5. Ouest-France du 11-12 octobre 2008.
  6. [PDF] « Amélioration des liaisons ferroviaires Rennes-Brest / Rennes-Quimper », sur rff.fr, (consulté le ), p. 3.
  7. a b c et d Samarcande, Bruno Viallon Conseil, Christian Abellan, « 2.2.3. Les trafics par gare », dans Potentialités et conditions de redéploiement pérenne du fret ferroviaire en Bretagne, Chambre régionale de commerce et d'industrie de Bretagne, juin 2010, p. 33 document pdf (consulté le 1er octobre 2010).
  8. « Travaux en gare de la Brohinière : aucun train ne circule », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Fréquentation en gares : La Brohinière », sur SNCF Open Data, traitement du 25 septembre 2017 [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  10. a et b « Services & Gares / Halte ferroviaire La Brohinière », sur SNCF TER Bretagne (consulté le ).
  11. « Fiche horaires Rennes – La Brohinière – Lamballe – Saint-Brieuc applicable du au  », sur cdn.ter.sncf.com (consulté le ).
  12. Communauté de Communes de Montauban de Bretagne

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Articles connexes

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Lien externe

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Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Terminus Terminus TER Bretagne Montauban-de-Bretagne Rennes
Saint-Brieuc Quédillac TER Bretagne Montauban-de-Bretagne Rennes